Après 2 mois de pandémie, où le personnel hospitalier a souffert tant physiquement que psychologiquement, faisons le point sur l’après Covid.
Les agents, ayant été en arrêt de travail en lien avec l’infection au covid, n’auront pas à subir le jour de carence et le retrait sur leur prime de l’année prochaine.
Les jours de confinement seront eux comptés pour l’abattement RTT comme les arrêts maladie non liés au covid. Il faut 21 jours de travail pour générer un RTT donc dès que le nombre de jours confinés atteint 21, un RTT est supprimé.
Pour les vacances estivales:
– Les prévisions de CA dans les services non modifiés par la gestion de crise seront validés
– Des réponses spécifiques seront apportées pour la validation des congés pour les services modifiés par la gestion du covid.
– La validation des CA à la date du 22 Mai se fera « sous réserve des besoins liés à l’activation du Plan Blanc.
En ce qui concerne la prime COVID :
La Direction du CHM attendait les textes réglementaires pour l’attribuer, et bien c’est chose faite. Le texte a été publié ce jour, 15 mai, sur Légifrance. Cette prime sera attribuée à tous les agents hospitaliers qui ont travaillé de façon effective pendant cette période de pandémie (le télétravail comptant comme du travail effectif). Il faudra avoir travaillé au moins 30 jours calendaires pour la toucher dans son intégralité. Les agents ayant été absents plus de 15 jours, hors arrêt covid, hors RTT et CA, ne percevront que 50% de celle-ci. Les agents ayant été absent plus de trente jours ne la percevront pas.
Cette prime s’élèvera pour le personnel du CHM à 500€, sauf si des agents ont été détachés pour travailler dans un établissement d’un département situé dans la zone rouge.
Cette prime pourra, au bon vouloir de notre chef d’établissement, être revalorisée. Notre Directeur a donc la possibilité d’octroyer une prime supérieure à ces 500€. Le fera-t-il ?
La prime, c’est bien, mais la CGT fera en sorte de rappeler à M. Macron ses engagements sur une revalorisation complète des grilles salariales de la Fonction Publique Hospitalière, ainsi que des moyens financiers pour nous permettre de travailler dans de meilleurs conditions.
