La CGT a décidé de ne pas siéger à la conférence sociale du 19 octobre pour plusieurs raisons.
Depuis plusieurs mois, les salariés ont exprimé leurs désaccords à l’encontre des politiques d’austérité. Ils se sont exprimés haut et fort sur leurs exigences telles que l’augmentation des salaires, l’amélioration des conditions de travail, l’équilibre temps de travail et vie privée, l’emploi, la protection sociale….
Ont-ils été entendus ?
En aucun cas, et pire les seules réponses apportées par le gouvernement se traduisent par de la répression et une succession de lois de régression sociale.
La déferlante médiatique anti-syndicale, suite aux derniers évènements d’Air France, montre bien la volonté de nuire au syndicalisme et en particulier à la CGT.
Ils parlent des violences physiques mais taisent surtout les violences sociales. La plus grande des violences est la violence sociale vécue tous les jours par des millions de salariés, chômeurs et précaires, qui sont majoritairement des jeunes, des femmes et des retraités.Pour la CGT, la violence c’est d’apprendre du jour au lendemain que l’on va se retrouver sans emploi, en raison du « diktat » imposé par les actionnaires pour sécuriser la hausse de leurs dividendes.
La CGT avait demandé en vain que soient inscrites à l’ordre du jour de cette conférence, les questions de salaires et de réduction du temps de travail. Le programme définitif n’a été communiqué que 2 semaine avant, avec peu ou pas de concertation quant aux thèmes retenus.
Pas de blablas, des résultats.