La CGT a refusé de signer un chèque en blanc à la DGOS pour la mise en place de la pratique avancée
pour les infirmier.e.s.
Si certaines remarques émises par nos représentants ont bien été prises en compte, le compte n’y est pas !
La faiblesse de la reconnaissance d’un véritable statut des infirmières.e.s en PA invalide d’emblée ce
projet. Aucune garantie quant au niveau de rémunération au regard de l’accroissement des compétences
et de la responsabilité professionnelle engagée n’est donnée.
Le défaut de présentation d’un déroulement de carrière en rapport avec la reconnaissance de la qualification
est regrettable. Les référentiels d’activités et de compétences présentés sont d’un niveau étudiant.e en
IFSI. En cas d’arrêt des études à la fin de la première année, aucune précision sur une reconnaissance
du niveau d’étude.
L’absence d’information sur l’articulation de l’autorité hiérarchique entre les IPA et les cadres paramédicaux
de santé est rédhibitoire.
La volonté d’écarter l’ensemble des infirmier.e.s spécialisé.e.s de l’exercice en PA est manifeste.
L’empressement de certaines directions de CHU à mettre en œuvre la pratique avancée en dit long sur leur
volonté de disposer d’un personnel hautement qualifié à prix cassé !