Les salariés de la santé et l’action sociale se sentent toujours exclus ou oubliés par les annonces des suites du Ségur. Le gouvernement prévoit des améliorations salariales minimes qui sont promises à quelques-uns sans renforcer l’attractivité ni la reconnaissance dont ont besoin l’ensemble des professionnels.

Le gouvernement a annoncé en grande pompe la revalorisation des grilles indiciaires au 1er octobre, pour SEULEMENT une partie des personnels hospitaliers, écartant de nombreux agents ayant pleinement participé à lutter contre cette pandémie.

Plusieurs catégories professionnelles n’en bénéficieront pas !!! Tous les administratifs, tous les agents de la filière ouvrière, les ASH, les diététiciens, les techniciens de laboratoire, les préparateurs en pharmacie hospitalière, les psychologues ainsi que les sages-femmes sont exclus de ces revalorisations salariales SEGUR.

Pour la CGT, cette situation est totalement intolérable. C’est pour l’une de ces raisons qu’elle n’a pas signé le Ségur, ne souhaitant pas participer à cette injustice.

La crise sanitaire dure depuis 1 an mais à l’hôpital RIEN n’a changé. Les conditions de travail sont encore plus dégradées qu’avant la crise par un manque d’effectifs accentué par les démissions, par les restructurations et les fermetures de lits.

 

Dans cette période, plus que jamais dans le « tous ensemble » et du « quoi qu’il en coûte », nous avons la responsabilité d’obtenir de légitimes et réelles augmentations de salaire pour arracher par la lutte ce qui ne peut pas s’obtenir dans les salons des ministères…