Après la prime Covid, le Ségur de la Santé crée lui aussi des inégalités et un sentiment d’injustice chez tous les agents du secteur social et médico-social. En effet, ces personnels ne percevront pas le complément de traitement indiciaire (les 183€). Dans un même établissement et pour le même travail certains le percevront et d’autres pas, tout dépendra de leur lieu d’exercice.
Ce Complément de Traitement Indiciaire n’est pas à la hauteur de la perte de notre pouvoir d’achat lié au gel du point d’indice et au ralentissement d’évolution de carrière dû au PPCR.
Ce Ségur ne répond pas aux fortes demandes d’amélioration des conditions de travail. Le manque d’effectif récurent partout dans les services est inacceptable et ne peut plus durer.
Au moment où le 2ème versant de ce Ségur, sur le financement des hôpitaux, est en cours, mobilisons nous pour exiger :
- Des embauches massives de personnels qualifiés,
- L’ouverture massive de lits pour désengorger les Urgences, en psychiatrie, dans les services de soins et les structures du médico-social et du social partout où cela est nécessaire,
- La reconnaissance sans condition en maladie professionnelle de tous les personnels de santé et d’action sociale atteint par le covid-19,
- L’arrêt de la déréglementation possible sur le temps de travail prévu par le protocole d’accord du« Ségur de la santé » et la baisse du temps de travail pour nos métiers pénibles
- L’abrogation du décret sur les licenciements dans la Fonction publique hospitalière
- Des augmentations de salaire pour tou.te.s,
- Un départ anticipé à la retraite pour tou.te.s et de meilleures pensions de retraite
Rassemblement le 15 Octobre à 15h, à la Préfecture.