Le décret n°2022-1612 sorti au journal officiel, ce 23 décembre, élargi l’attribution de la prime d’exercice en soins critiques à de nombreux agents.
Cette prime instaurée le 10 janvier dernier n’était perçue que par les infirmier(e)s et les cadres de santé de réanimation.
Ce nouveau décret étend le bénéfice de la prime d’exercice en soins critiques aux titulaires et stagiaires :
- infirmiers de bloc opératoire,
- infirmiers anesthésistes,
- puéricultrices,
- psychologues,
- masseurs-kinésithérapeutes,
- pédicures-podologues,
- ergothérapeutes,
- psychomotriciens,
- orthophonistes,
- orthoptistes,
- diététiciens,
- aides de pharmacie,
- aides de laboratoire,
- aides techniques d’électroradiologie,
- aides d’électroradiologie,
- manipulateurs en électroradiologie médicale,
- techniciens de laboratoire médical,
- préparateurs en pharmacie hospitalière,
- sages-femmes des hôpitaux,
- auxiliaires médicaux en pratique avancée,
- aides-soignants,
- auxiliaires de puériculture,
- accompagnants éducatifs et sociaux
- et agents des services hospitaliers qualifiés, tous exerçant en services de soins critiques.
Cette nouvelle disposition s’appliquera à partir du 1er décembre, elle apparaitra sur les bulletins de salaire début 2023 avec effet rétroactif.
Pour rappel cette prime s’élève à 118€ .
Cela rétabli l’inégalité et l’injustice sur sa mise en place en janvier dernier exclusivement aux IDE et cadres de santé. Néanmoins cela reste une prime et donc elle n’est pas prise en compte dans le calcul des futures retraites.
Dans le contexte hospitalier actuel avec des urgences saturées et des services au bord de l’explosion, cette prime peut être considérée comme injuste puisqu’elle se limite qu’aux agents des différentes réanimations…