Vacciné.e.s mais pas revalorisé.e.s

 

La CGT soutient avec conviction les différentes campagnes de vaccinations volontaires qui participent au combat contre la pandémie. Mais pour l’instant, le vaccin ne permet pas d’assurer à lui  seul une protection efficace à 100% contre les formes graves, et ne bloque pas la transmission  de la COVID 19.

La CGT met en garde l’ensemble des soignants, à ne pas se tromper de combat. L’heure n’est pas à la division entre les salariés vaccinés et non vaccinés mais bien à se rassembler pour obliger notre gouvernement à répondre à ses obligations de missions de service public afin d’assurer à toutes et tous les personnels de la FPH des conditions de travail et des moyens et par là même redonner du sens à leur travail.

L’objectif  sous tendu par le Ministère de la santé  et des ARS, derrière l’obligation vaccinale des soignants, c’est avant tout de disposer de professionnels mobilisables pour faire face à la 4ème vague et de maintenir ouvert des services pour absorber le flux de malades éventuels.

L’épidémie a mis en substance  la  fragilité  de notre système de santé et a aggravé  la crise majeure que connaissent depuis de nombreuses années  les hôpitaux publics en France : Un manque chronique de  lits mais aussi de personnels soignants pour pouvoir garantir la qualité et la sécurité des prises en charges.

Le territoire de la Sarthe n’y fait pas exception, puisque le capacitaire de lits d’aval est en inadéquation avec le nombre de patients accueillis,  le CHM déclenche régulièrement le plan   « hôpital sous tension » et les fermetures des urgences sur les différents sites de  Saint Calais, de Château sur Loir ou encore régulièrement celles du Bailleul, ne font qu’aggraver cette  situation.

Pour rappel, Notre Ministre actuel nous avait promis « un big bang de la santé » notamment pour l’ensemble des personnels de la santé, du médico-social  en termes de revalorisation salariale, au travers du Ségur de la santé. Et bien les promesses ne sont une nouvelle fois pas tenues : Les grilles salariales présentées  ne correspondent pas à la reconnaissance de la qualification ni à l’engagement des professionnels.

Pour exemple : Une  aide-soignant actuellement en catégorie C voit  son  salaire après 15 ans de carrière  augmenté de +1 point d’indice : 3,73€  soit 1421,13€/mois NET en catégorie B, on est bien loin des 1760 €, annoncé en début de carrière. C’est tout simplement honteux  !!!  On met un vulgaire pansement sur une jambe de bois.

 

 

 

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.